LES SACREMENTS
« Comme être social, l'homme a besoin de signes et de symboles pour communiquer avec autrui, par le langage, par des gestes, par des actions. Il en est de même pour sa relation à Dieu. »
La paroisse de Flayosc vous propose un accompagnement dans les divers sacrements de l'Église catholique.
"Le Baptême est le plus beau et le plus magnifique des dons de Dieu"...
Par le sacrement du baptême, nous célébrons l'amour de Dieu qui nous unit à Jésus Christ pour que nous vivions en enfant de Dieu.
Le baptême, c'est quoi ?
C'est un sacrement par lequel le baptisé devient enfant de Dieu et
entre dans la communauté des chrétiens.
Il se calque sur la vie de Jésus, qui s'est fait baptiser par Jean-Baptiste au début de sa vie publique.
C'est aussi le plus ancien sacrement de l'Eglise : il a évolué au cours de l'histoire. Au IIIe siècle, par exemple, la coutume voulait que le baptême soit administré sur le lit de mort, parce que l'on pensait qu'il fallait être pur de tout péché entre le baptême et la mort. C'est la raison pour laquelle l'empereur Constantin (272-337) s'est fait baptiser mourant, bien qu'il ait été chrétien depuis l'an 312.
Comment ça se passe ?
Il faut en faire la demande auprès de sa paroisse.
Selon votre âge et votre situation, vous serez orienté vers un groupe de préparation, dont le nombre et le contenu varient selon l'âge du futur baptisé.
On peut procéder au baptême durant la messe ou pas.
Les signes du Baptême
L’EAU
l’eau est indispensable à la vie. L'eau est si importante à notre vie qu'elle a été reprise comme signe central du baptême pour dire le grand changement qu'est la vie avec Dieu.
Prière sur l’eau
Je te remercie, Seigneur, pour les étangs, les rivières,
La mer, les océans, tous si riches de vie.
Je te remercie, Seigneur, pour l’eau qui vient du ciel et qui abreuve la terre
Elle fait grandir les plantes et désaltère les hommes.
Je te remercie, Seigneur, pour l’eau que l’on bénit.
Elle est un beau signe qui me dit que je peux vivre tous mes jours avec Toi
Toi qui es la Source de l’Eau qui fait vivre.
LE SAINT CHRÊME
la nature nous a offert des fruits. Parmi eux, les olives avec lesquelles nous pouvons fabriquer une bonne huile : l'huile d'olive.
L'huile a le pouvoir de pénétrer et de laisser une marque indélébile (qui ne s'efface pas). L'huile d'olive a aussi de multiples qualités : elle peut guérir, adoucir, rendre plus brillant... Le Saint Chrême est une huile parfumée à base d'huile d'olive. Cette huile a été consacrée par un évêque lors de la messe chrismale. Elle est devenue Huile Sainte.
Prière sur le Saint Chrême
Je te remercie, Seigneur, pour les fleurs et pour les arbres
Et pour toutes leurs graines, sources de l’huile si précieuse.
Je te remercie, Seigneur, pour l’huile consacrée du Saint Chrême
Elle est un beau signe qui me dit que ton Esprit Saint veut me pénétrer
Vivre en moi et transformer ma vie.
Je te remercie, Seigneur, pour Jésus qui m’accompagne
Il me guide sur le chemin, il m’encourage à me tourner vers Toi
Il m’encourage à devenir, prêtre prophète et roi.
LE VÊTEMENT BLANC : La vie nouvelle
Le blanc est la couleur de la pureté, de la lumière, de la vie nouvelle.
Blanc comme les premières fleurs du printemps
Blanc comme la neige encore immaculée
Blanc comme la clarté du jour naissant.
Le blanc te parle de Naissance vers une vie de lumière et d’amour.
LA LUMIÈRE DU CIERGE
La lumière du cierge pascal représente la vie resplendissante de Jésus.
Jésus est Lumière pour notre vie ; il sera le guide de notre vie de baptisé.
Le cierge donné aux parents (ou au baptisé s'il est assez grand) est allumé à partir du cierge pascal, signe que Jésus fait confiance au baptisé.
Jésus transmet sa Lumière pour que les chrétiens la transmettent à leur tour. La lumière du cierge de l'enfant est un beau signe qui nous dit que le baptisé peut devenir lumière pour le monde.
"Vous êtes la lumière du monde!" (Matthieu 5,14)
Et si un jour nous perdons l'espérance, la lumière, la joie, Jésus, dont la flamme ne s'éteint jamais, sera toujours là pour rallumer en nous le feu !
ACTION DE GRÂCE : PRIÈRE DES PARENTS
Seigneur, nous te confions la vie de notre enfant:
Que son intelligence progresse dans la découverte de la vérité,
Que ses mains servent à transformer le monde,
Que ses yeux ne se ferment jamais sur la misère,
Que son cœur s'ouvre à l'amour de ses frères,
Que notre enfant soit pour tous une source d'unité.
Qui peut se faire baptiser ?
Aujourd'hui, pour l’Église catholique, le baptême des enfants est la règle générale.
Or, si c'est bien l'enfant, et non ses parents, qui recevra le sacrement, le baptême est aussi un engagement des parents.
Car s'il est ouvert à tous, le sacrement du baptême comporte un certain nombre de conditions. Pour l’Église catholique, elles sont au nombre de deux :
- Pour un enfant, que les deux parents le veuillent, ou un seul dans certains cas; et que l'enfant soit élevé dans la foi.
- Pour ce qui est des adultes, seule la seconde condition demeure: le baptême arrive au bout d'un chemin d'appropriation de la foi, la catéchèse, durant laquelle le futur baptisé creusera son désir de Dieu et fera mieux connaissance avec la foi de l’Église.
Y a-t-il un âge idéal pour le baptême des enfants ?
Autrefois, on baptisait les enfants le plus tôt possible, souvent le jour même de sa naissance ou dans les jours qui suivent - une pratique qui revient à la hausse chez les jeunes catholiques pratiquants.
Aujourd'hui, on recommande de faire baptiser les enfants avant l'âge de 2 ans.
Mais un itinéraire spécifique existe toutefois pour les enfants de 2 à 7 ans.
Un enfant scolarisé en primaire et désirant recevoir le baptême sera inscrit au catéchisme, et suivra un parcours spécifique au baptême en parallèle.
Ceci afin de permettre au jeune enfant de faire, accompagné de ses parents, son propre chemin vers le sacrement : après 7 ans, sa maturité le lui permet.
Puis le catéchuménat pour les jeunes et les adultes désirant devenir chrétien :
ils suivront un parcours à la fin duquel ils recevront l’Initiation Chrétienne, qui se compose de trois sacrements : le Baptême – l’Eucharistie – la Confirmation.
Qui peut baptiser ?
C'est le prêtre qui procède au baptême en général. Le diacre peut également baptiser. S'il y a danger immédiat - enfant à l'article de la mort, situation de persécution dans laquelle il n'y a ni prêtre ni diacre - n'importe qui peut donner le sacrement.
Pour que celui-ci soit valide, il lui faut verser de l'eau préalablement bénie sur le front de la personne en disant : "(Prénom), je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen ".
Qui choisir comme parrain et marraine ?
Contrairement à une légende tenace, le rôle des parrain et marraine n'est pas de prendre soin de l'enfant en cas de décès des parents : le fait d'être inscrits en tant que tels dans le registre paroissial n'a aucune valeur devant un tribunal.
En revanche, ils auront pour tâche d'accompagner l'enfant dans la vie chrétienne. Pour être parrain ou marraine, il faut de préférence avoir reçu soi-même le sacrement de confirmation.
Il n'est pas obligatoire d'avoir les deux: on peut tout à fait être baptisé avec seulement un parrain ou une marraine.
C'est d'ailleurs souvent le cas aujourd'hui, quand l'un des deux parrains n'est pas baptisé, ou bien appartient à une autre religion : dans ce cas, cette personne est inscrite comme "témoin" du baptême sur le registre, c'est-à-dire qu'elle remplit la part affective de la mission de parrain, mais pas sa composante spirituelle.
Le coût du baptême à l’Église ?
Les sacrements sont gratuits mais il est souvent demandé une participation financière pour l’entretien de l’église. Le coût d’un baptême à l’église est en moyenne de 50 euros.
Par le sacrement de la confirmation, nous célébrons l'amour de Dieu qui nous unit à Jésus Christ pour que nous soyons ses témoins avec courage, malgré les difficultés.
La Confirmation c’est notre « Pentecôte ».
Nous pouvons recevoir le sacrement de la Confirmation au terme de 3 années de catéchisme. Seul l’Évêque peut donner ce sacrement.
Nous avons eu ce bonheur de connaître Jésus, de recevoir en nos âmes la vie de Dieu à notre baptême. Mais nous sommes faibles et nous pouvons si facilement abandonner Jésus Christ, et même le renier par une mauvaise vie. Nous avons grand besoin d’être affermis, « confirmés », rendus plus fermes, plus solides, pour résister aux tentations du démon et pour remplir notre mission de vrais chrétiens au milieu des autres.
L’Évêque célèbre la confirmation en 2 temps :
- L’Imposition des mains C’est un geste par lequel on transmet quelque chose ou même un pouvoir à quelqu’un. Un geste par lequel on charge quelqu’un d’une mission à accomplir.
- L’Onction du Saint chrême: Le Saint Chrême est une huile sainte, mélange d’huile d’olives et de baume, et consacré lors de la grande cérémonie du Jeudi Saint par l’Évêque.
L’Évêque fait une onction pour confirmer, car le chrétien est le disciple du Christ. Le mot « Christ » veut dire « celui qui a reçu l’onction ».
L’Esprit Saint, au jour de ta confirmation, viendra en toi et si tu le laisses en ton cœur, il te conseillera et guidera tes pas, il te donnera la fermeté et le courage nécessaires pour rester fidèle à ton baptême.
Tu seras un témoin du Christ.
LE VENT AUX 7 SOUFFLES Les 7 dons de l’Esprit Saint :
La Sagesse - L’Intelligence - Le Conseil - La Force - La Connaissance
La Crainte - La Piété
Et voici les fruits de l’Esprit Saint :
Amour – Joie – Paix – Bonté – Fidélité – Patience – Bienveillance – Douceur – Maîtrise de soi.
Par le sacrement de la réconciliation, nous célébrons l'amour de Dieu qui nous pardonne et nous réconcilie pour que nous soyons à nouveau unis à Jésus Christ malgré nos péchés.
Le prêtre qui nous accueille n'est pas là pour nous juger, nous condamner.
Bien au contraire ! Il sait que l'homme est capable de beauté; il croit en l'homme malgré ses limites, ses retombées...
Il sait aussi que sur le chemin de l'amour, Dieu est là qui lui propose son aide.
Il aide donc l'homme à se relever, à se mettre debout, à se mettre en marche vers plus de sainteté, plus de beauté, plus d'amour.
Le prêtre qui nous accueille, nous encourage par ses paroles, son accompagnement, à poursuivre notre route, à continuer notre chemin vers Dieu, un chemin de bonheur, de paix et d’unité.
Par le sacrement de la réconciliation, nous célébrons l'amour de Dieu qui nous pardonne et nous réconcilie pour que nous soyons à nouveau unis à Jésus Christ malgré nos péchés.
Le prêtre qui nous accueille n'est pas là pour nous juger, nous condamner.
Bien au contraire ! Il sait que l'homme est capable de beauté; il croit en l'homme malgré ses limites, ses retombées...
Il sait aussi que sur le chemin de l'amour, Dieu est là qui lui propose son aide.
Il aide donc l'homme à se relever, à se mettre debout, à se mettre en marche vers plus de sainteté, plus de beauté, plus d'amour.
Le prêtre qui nous accueille, nous encourage par ses paroles, son accompagnement, à poursuivre notre route, à continuer notre chemin vers Dieu, un chemin de bonheur, de paix et d’unité.
Par le sacrement du mariage, nous célébrons l'amour de Dieu qui unit deux nouveaux époux à Jésus.
Le sacrement du mariage est un grand acte de foi et d’amour.
L’Église catholique célèbre le mariage quand les conditions suivantes sont remplies :
- au moins l’un des deux conjoints doit être catholique ;
- aucun des conjoints ne doit être lié par un mariage antérieur valide ;
- ils doivent être vraiment libres dans leur consentement (liberté) ;
- l’homme et la femme s’engagent définitivement l’un envers l’autre (indissolubilité) ;
- ils veulent persévérer dans la fidélité de leur amour pour toute la vie (fidélité) ;
- ils acceptent la responsabilité d’être parents (fécondité).
Lorsque le mariage concerne deux baptisés, ce lien conjugal prend un sens nouveau : il devient signe visible de l’alliance du Christ et de l’Église.
Qui peut se marier à l’Église ?
La première condition nécessaire est d’être baptisé dans l’Église catholique.
Il arrive de plus en plus souvent, qu’un catholique se marie avec une personne qui n’est pas catholique.
- Celle-ci peut appartenir à une autre confession chrétienne, orthodoxe ou protestante. Nous sommes unis par un même baptême « au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ». La constitution d’un couple de chrétiens appartenant à des confessions différentes peut être une chance de faire progresser les relations entre les confessions. On parle d’œcuménisme.
- Celle-ci peut appartenir à une religion non chrétienne, juive, musulmane ou autre. On parle d’inter-religieux. Dans ce cas, l’évêque peut autoriser le mariage à l’église au nom du baptême de celui qui est catholique.
Il ne peut le faire que si les deux époux s’engagent à respecter leurs convictions mutuelles. Ce n’est donc pas une autorisation automatique.
Il est indispensable de venir présenter votre projet à un prêtre, pour s’assurer que le mariage à l’église sera possible.
- Celle-ci peut être sans religion, l’évêque peut alors donner son autorisation s’il y a une espérance fondée que la foi et la pratique chrétienne du catholique seront respectées. Là encore, ce n’est pas une autorisation automatique. Il est indispensable de venir présenter votre projet à un prêtre, pour s’assurer que le mariage à l’église sera possible.
Que faire avant tout ?
- Il est prioritaire de venir paisiblement présenter votre projet à un diacre ou prêtre de votre paroisse
- Il vous faut aussi arrêter le lieu ; le jour et l’heure de la célébration.
Ce peut être évidemment votre paroisse ou une église ou chapelle que vous connaissez. Attention, il n’y a que le curé de cette église ou chapelle qui peut donner son accord. Prenez le temps de le rencontrer.
- Enfin, il faut que vous sachiez qui présidera la célébration. Le diacre ou prêtre qui vous préparera… le diacre ou le prêtre de l’église retenue… un diacre ou prêtre de votre connaissance.
Vous comprenez alors qu’il vous est demandé de prendre contact avec votre paroisse entre 8 et 10 mois avant la date envisagée.
La préparation au mariage est tout sauf un examen en vue de la délivrance d’un permis ! C’est une merveilleuse chance de vous poser des questions essentielles sur l’engagement que vous désirez prendre, le sens que vous voulez donner à votre couple et à votre future famille. Vous rencontrerez d’autres futurs mariés de votre génération. Vous découvrirez ce que Dieu veut vous donner grâce à la Révélation biblique ; Comment l’Église vous accompagnera durant toute votre vie.
Vous préparez votre célébration en recevant les mots de la prière de l’Église.
Cette préparation se fait au sein de votre paroisse.
La célébration du mariage peut se faire au cours d’une Bénédiction ou d’une messe. Dans les deux cas, elle comprend :
La Parole: l'échange des consentements.
"Je te reçois comme épouse (époux) et je me donne à toi pour t'aimer fidèlement tout au long de notre vie."
Les mariés échangent leur promesse l'un après l'autre et devant Dieu.
Le symbole:
Deux êtres l'un en face de l'autre, deux êtres tout regard vers l'autre, tout don vers l'autre révèlent l'Amour de Dieu.
Aimer, ce n'est pas prendre l'autre pour soi, pour l'enfermer, pour l'étouffer...
C'est penser d'abord à lui, lui donner de la joie, l'envelopper de son amour pour qu'il grandisse encore, pour qu'il s'épanouisse, pour qu'il rayonne vers d'autres.
Sur le merveilleux chemin de l'Amour, il y a le passage obligé par la mort de l'égoïsme, par l'abandon de beaucoup de nous-mêmes.
Le sacrement du mariage nous rappelle que Dieu marche à nos côtés et qu'il nous propose toujours son aide.
Les alliances:
L'alliance que je porte au doigt me rappelle mon engagement ; elle me dit aussi que Dieu m'accompagne et qu'il peut me soutenir.
La bénédiction nuptiale est un élément important! Elle rappelle à tous ceux qui sont "témoins" du mariage,
La Présence de Dieu aux côtés des mariés tout au long de leur vie.
Pour constituer le dossier de préparation au mariage,
certains papiers officiels sont nécessaires
- les copies intégrales des actes de naissance (avec mentions marginales), délivrés par la mairie du lieu de naissance. Il faut un acte de moins de six mois avant la date de la cérémonie.
- les actes de baptême datant de moins de six mois avant la date de la célébration : ils ne peuvent être demandés et obtenus que par le prêtre qui se charge de constituer le Dossier administratif en vue du mariage religieux. À vous de rechercher la paroisse ou la chapelle dans laquelle a eu lieu votre baptême, ainsi que sa date.
- l’acte de mariage civil devra également être fourni, c’est pourquoi le passage par la mairie précède toujours la célébration religieuse.
- dans certains cas le prêtre qui constitue le dossier demandera des certificats de mariage (s’il a existé un précédent mariage civil) ou de décès du précédent conjoint (veuvage)
Le coût du mariage à l’Église ?
Les sacrements sont gratuits mais il est souvent demandé une participation financière pour l’entretien de l’église. Le coût d’un mariage à l’église est en moyenne de 200 euros.
Un poème à méditer :
L’amour n’est pas tout fait
Il se fait.
Il n’est pas une robe ou un costume à porter
Mais pièce d’étoffe à tailler, à monter et à coudre.
Il n’est pas appartement livré clé en main,
Mais une maison à concevoir, bâtir, entretenir et souvent réparer.
Il n’est pas sommet vaincu
Mais départ de la vallée, escalades passionnantes,
Chutes dangereuses dans le froid ou la chaleur du soleil éclatant.
Il n’est pas solide ancrage au port du bonheur,
Mais levée d’ancre et voyage en pleine mer
Dans la brise ou la tempête.
Il n’est pas OUI triomphant,
Énorme point final qu’on écrit en musique
Au milieu des sourires et des bravos,
Mais il est multitude de « oui » qui pointillent la vie
Parmi une multitude de « non » qu’on efface en marchant.
Ainsi, être fidèle, vois-tu,
Ce n’est pas ne pas s’égarer, ne pas se battre, ne pas tomber,
C’est toujours se relever et toujours marcher,
C’est vouloir poursuivre jusqu’au bout
Le projet ensemble préparé et librement décidé,
C’est faire confiance à l’autre au-delà des ombres de la nuit,
C’est se soutenir mutuellement au-delà des chutes et des blessures.
Par le sacrement de l'eucharistie, nous fêtons l'amour de Dieu qui nous donne en nourriture le Corps et le Sang du Seigneur Jésus pour que nous formions ensemble le vrai Corps du Christ.
La communion ou l’eucharistie, c’est quoi ?
L’Eucharistie, ou la Communion, est un des sept sacrements de l’Église catholique. C’est aussi la source et le sommet de toute vie chrétienne. Communier est le fait de recevoir le corps du Christ présent sous l’apparence du pain consacré au cours de l’Eucharistie. D’un mot grec qui signifie « rendre grâce », « remercier », l’Eucharistie désigne par extension la messe, où le prêtre prononce, sur le pain et le vin, les paroles du Christ lors de la Cène : "Prenez et mangez-en tous, ceci est mon corps… ceci est mon sang livré pour vous".
Les catholiques professent la présence réelle du Christ, en son corps et son sang, sous les apparences du pain et du vin, consacrés par le prêtre pendant la messe.
La première communion c’est, comme son nom l’indique, recevoir pour la première fois le corps du Christ sous forme d’hostie consacrée par le prêtre.
La communion crée une relation personnelle au Christ. Pour communier, deux conditions sont nécessaires : être baptisé et vouloir vivre en amitié avec le Christ, selon son Évangile et dans toute sa vie.
En général, les enfants communient pour la première fois entre 8 et 10 ans, mais on peut communier pour la première fois à tout âge !
Les adultes peuvent aussi se préparer à la communion.
Comment faire ?
Si vous souhaitez que vous ou votre enfant fasse sa première communion, il vous faut vous rapprocher de votre paroisse.
Les enfants sont préparés à ce sacrement dans le cadre du catéchisme, bien souvent dans leur année de CM1 mais pas uniquement.
L’enfant y apprend à connaître la vie de Jésus et découvre une première approche de la messe.
A Flayosc, le Père Daniel et l’équipe des catéchistes accueillent les enfants dès le CE2. Les inscriptions se font dès la rentrée scolaire, en septembre.
Chaque rencontre se déroule au presbytère un samedi par mois de 10 H à 18 H suivie de la messe des familles. Un calendrier est établi en début d’année.
Pour les adultes, la démarche se fait en lien avec la paroisse et le service diocésain du catéchuménat. Ils se préparent à l’Initiation Chrétienne : Baptême Communion Confirmation.
Par le sacrement de l'ordre, nous célébrons l'amour de Dieu qui unit à Jésus Christ un homme qui accepte de devenir prêtre.
Le sacrement de l'ordre a trois degrés :
- l'épiscopat (évêque),
- le presbytérat (prêtre),
- le diaconat (diacre).
Dans sa seconde épître à Timothée (2 Tm 1, 6-14), saint Paul parle de l'imposition des mains qui donne une grâce intérieure pour le témoignage rendu à la foi.
Le sacrement de l'ordre est un sacrement triple ou trinitaire :
- l'épiscopat est approprié à la figure du père ;
- le presbytérat, est relié à la personne du Christ, le Verbe qui retentit et se donne en nourriture ;
- le diaconat, est sous le signe de l'Esprit de charité qui transforme toute chose de l'intérieur.;
- les sacrements du service de la communion.
La trinité du sacrement de l'ordre est célébré par le signe de l'imposition des mains et accompagné de la prière consécratoire :
- L'évêque a reçu la plénitude du sacerdoce, c'est celui qui veille sur le troupeau du Christ.
- Le prêtre (presbytre, l'Ancien) a la mission d'être signe de la présence du Christ bon pasteur.
- Le diacre est le signe sacramentel du Christ serviteur.
Par le sacrement des malades, nous célébrons l'amour de Dieu qui unit à Jésus Christ une personne qui souffre et qui, peut-être, va mourir.
Le sacrement des malades est le signe de la tendresse du Père
Le sacrement de l’onction des malades est assez méconnu, souvent associé à l’extrême onction, et par conséquent à tout ce qui touche à la mort et aux questions existentielles de l’homme.
L’onction des malades
Le sacrement des malades a pour but de donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d’une maladie grave ou de la vieillesse.
Le chrétien peut recevoir le sacrement des malades chaque fois qu’il est atteint d’une grave maladie.
C’est le sacrement de la présence du Seigneur à nos côtés dans les moments d’épreuve que sont la maladie ou la vieillesse.
La célébration de ce sacrement consiste en l’onction d’huile bénite sur le front et en l’imposition des mains. Consacrée par l’évêque lors de la messe chrismale annuelle, l’huile dite des malades apporte force et douceur. Elle pénètre la peau, répand sa bonne odeur, fortifie le corps.
Le prêtre donne l’onction avec l’huile sainte sur le front et dans les mains des malades : Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève.
Avec l’imposition des mains, l’onction rappelle l’attention et la tendresse de Jésus Christ envers les personnes malades.
Quelle guérison ?
Guérison intérieure, réconciliation avec soi-même, avec ses proches, avec Dieu, mais aussi parfois guérison physique ou vrai mieux être.
Dans l’onction, le Christ manifeste la tendresse du Père pour celui qui souffre en donnant son Esprit, force pour lutter contre le mal.
Alors que la maladie apporte souffrance, inquiétude et peut même entamer le goût de vivre, le sacrement rappelle la dignité de chacun, raffermit la confiance, donne la force de supporter son épreuve et l’assurance qu’il la vit en proximité avec le Christ. Signe de la tendresse de Dieu pour les malades, le sacrement rejaillit sur les proches qui souffrent aussi de l’éloignement provoqué par les hospitalisations, les bouleversements familiaux dus à la maladie… Il pacifie et réconcilie le malade avec lui-même, avec les autres et avec Dieu.
L’onction peut être administrée lors d’une célébration dans la paroisse , à domicile ou lors d’un pèlerinage, comme à Lourdes.
Face à une mort toute proche, l’eucharistie est donnée en viatique, l’ultime Communion que reçoit le malade au moment de mourir.