Alors qu’en cette saison on parle partout de cette fête de Noël, que les médias font défiler sous nos yeux les sapins, cadeaux et victuailles, on ne parle que très peu de Jésus. Quelle tristesse ! Quel paradoxe ! Je me souviens d’une discussion : un ami me disait qu’il ne voyait pas le rapport entre la naissance du Christ à Bethléem et ce que lui, personnellement, allait vivre le 24 décembre. Comment parler d’un Dieu proche de nous à des amis qui pensent que c’est une question bien loin de leurs attentes et de leurs préoccupations ? Notre frustration est grande et un peu insurmontable. Que faire ?
Pas de solution magique, mais un appel, exigeant, à garder en nous la vraie lumière de Noël, une lumière de l’humilité et une lumière de la fraternité, voire un appel à la « sobriété heureuse ». Notre témoignage de vie doit exprimer notre proximité avec Dieu et avec nos frères et sœurs. Si Dieu est dans nos cœurs, sa lumière va briller dans les ténèbres ; nous pouvons espérer devenir les photophores de Jésus : oh ! pas une guirlande clignotante aux couleurs criardes, mais une douce présence pour les autres.
J’ai la nostalgie des visages pleins de joie de mes grands-mères lors de cette fête : sans doute parce que nous étions tous réunis, attentifs les uns aux autres. Mais aussi parce qu’il y avait cette lumière du Christ parmi nous. Brillons de cette lumière de Jésus et Dieu sera proche de nos frères, comme il s’est fait proche de nous.