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Il peut le faire

« Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous à regarder dans le ciel » ?

C’est la question posée par deux anges aux disciples de Jésus après son Ascension dans le ciel. Ils sont éplorés, désemparés. Ils ne sont pas les seuls à être un peu perdus. Nous aussi, nous nous demandons souvent qui pourrait nous consoler, qui pourrait donner du sens à nos existences.

Le tragique est hélas le style de chaque époque et on ne mesure pas la grâce que représente la venue de Jésus si l’on n’est pas d’abord attentif aux détresses qui nous entourent.

 En cette année, nous avons assisté au retour de la guerre sur le continent européen. Nous y pensons souvent, car c’est chez nous, mais il y a tant d’autres endroits blessés dans notre monde : le peuple ouïghour, le Yémen, la Palestine, les migrants en Méditerranée, les drogués de nos banlieues, Alep ravagé par la guerre et les tremblements de terre… La liste semble interminable.

 Cet arrière-plan dramatique n’est pas nouveau et c’est pourquoi l’annonce qui retentit dans le Livre d’Isaïe garde toute sa force aujourd’hui : « L’esprit du Seigneur m’a envoyé guérir ceux qui ont le cœur brisé, proclamer aux captifs la délivrance, aux prisonniers leur libération. » Isaïe redonne de l’espérance à un peuple assiégé, car l’ennemi est aux frontières. Peut-il croire encore à la Promesse de Dieu d’offrir la liberté à son peuple ? La paix sera-t-elle possible et définitive ? Eh bien, oui, il peut le faire, car il l’a promis. Pour que nous ayons foi en sa Promesse, Dieu se fait proche : il vient chez nous le Prince de la paix.

Frère Jean Jacques Pérennès

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