Voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. »
Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 5, 22-23
Nous connaissons bien des joies dans notre vie. Les joies toutes simples, comme un succès, une découverte ou la naissance d’un enfant. Le dictionnaire définit la joie comme « émotion agréable et profonde, sentiment exaltant ressenti par toute la conscience » ou bien « contentement, fierté, plaisir, satisfaction, gaieté », etc.
Puis-je me contenter de ces définitions ? La joie véritable est un don, un cadeau de l’Esprit Saint. Tout comme l’amour, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi. Ce cadeau, je ne peux le recevoir que dans la vérité sur moi-même et sur les autres. Cette vérité, c’est le Christ et mon prochain — ils sont la mesure de ma joie. Comme aumônier, il m’arrive de franchir les portes de la prison avec appréhension et cependant, la rencontre avec les détenus peut devenir source de joie profonde.
L’Évangile d’aujourd’hui pose les bonnes questions : quand est-ce que nous t’avons vu… ? Tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? Tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? Tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? Tu étais nu, et nous t’avons habillé ? Tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ? « Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »*