Notre-Dame qui défait les nœuds
Depuis 25 ans, la dévotion à Marie qui défait les nœuds se répand comme une traînée de poudre dans le monde entier.
Marie se hâte de venir à nous
Elle accourt avec toutes les grâces qu’elle a en réserve pour nous, pour défaire les nœuds de notre vie compliquée. Les témoignages d’exaucement, de guérison et de réconciliation pleuvent. Partout, on prie Marie qui défait les nœuds et des sanctuaires se créent pour accueillir les pèlerins. Pourtant, nulle trace d’apparition de Marie qui défait les nœuds dans l’histoire de l’Église… Personne n’a bénéficié de l’apparition de cette Vierge dont la tête délicatement penchée sur son cœur nous pousse à nous confier à elle. Tout dans son attitude nous invite à nous tourner vers elle pour lui permettre enfin d’exercer sur nous sa maternité aimante et nous secourir dans nos angoisses.
Historique
À l’origine de cette dévotion se trouve un tableau qui a plus de trois siècles. Pendant presque 300 ans, l’histoire de ce tableau est restée comme voilée aux yeux du monde entier. Exposé dans une église en Bavière, il est l’objet d’une dévotion qui reste locale et ne se répand pas. Son auteur est un peintre allemand, Johann Schmidtner, qui l’a réalisé vers 1700 sur la demande très précise d’un prêtre de l’église de Saint-Pierre de Perlach à Augsbourg (Bavière). Ce prêtre, Jérôme Ambroise von Langenmantel, l’a commandé en action de grâces pour un couple en grande difficulté et au bord du divorce. Ce prêtre qui a un grand amour de la Vierge Marie s’est tout naturellement tourné vers elle, pour qu’elle intercède pour ce couple. C’est Marie qui défait les Nœuds qui permettra à ce couple de retrouver cet amour. Et ce tableau restera dans l’ombre, jusqu’en 1983… À cette date, un prêtre jésuite argentin, Jorge Mario Bergoglio (devenu plus tard archevêque de Buenos Aires puis le pape François en 2013), de passage en Bavière pour ses études, est bouleversé par l’image de Marie qui défait les nœuds et en rapporte plusieurs reproductions dans ses valises à Buenos Aires.
Des reproductions miraculeuses
Une femme en particulier est touchée à son tour par une de ces images : c’est l’artiste argentine Ana Maria Berti de Betta qui réalise quatre grandes reproductions du tableau. L’une d’elle est placée, par le Père Bergoglio lui-même, à l’Université catholique El Salvador de Buenos Aires, dans la chapelle. Des témoignages commencent rapidement à circuler. Mais la chapelle de l’université est petite et des paroissiens de San José del Talar (paroisse à 17 km), demandent alors à leur curé d’accrocher dans l’église une autre copie du tableau. Le jour de l’inauguration officielle du tableau, 5 000 personnes sont présentes ! Très vite, une autre paroisse de la ville acquiert une troisième réplique du fameux tableau : c’est la paroisse de San Juan Bautista dont le curé est le père Juan Celeiro. Touché par la ferveur de ses paroissiens qui viennent déposer leurs fardeaux aux pieds de Marie, il écrit en 1997 une neuvaine pour mettre en mots le cri qui monte de leurs cœurs. Les pèlerins viennent par milliers. Parmi eux, un couple franco-brésilien qui arrive de Campinas au Brésil. Elle est une femme médecin brésilienne (Suzel) et lui est un Français, ancien pilote d’avion (Denis Bourgerie). Tous les deux ont une grande dévotion à Marie et œuvrent pour elle. Ils ont un coup de cœur pour elle et la ramènent dans leur pays où ils fondent le plus grand sanctuaire à ce jour dédié à Marie qui défait les nœuds : plus de 1 000 personnes tous les jours et plus de 150 000 personnes chaque 8 décembre ! Des pèlerins viennent de tous les États du Brésil, mais aussi du monde entier.
Création d’un sanctuaire dans le Var
En juillet 2013, arrive un jour à Campinas un prêtre du diocèse de Fréjus-Toulon : le Père François-Régis de Joigny. Il est arrivé là sur une invitation de Denis Bourgerie qu’il a croisé en France et avec qui il s’est lié d’amitié. Il reste trois semaines sur place, à vivre au rythme du sanctuaire, du va-et-vient incessant des pèlerins.
Sa motivation : Marie qui défait les nœuds.
Son désir : répandre la neuvaine à Marie qui défait les nœuds dont il a déjà expérimenté la puissance. Il est touché par la ferveur que suscite la Vierge, spécialement lors d’une messe qu’il célèbre devant des milliers de pèlerins. De retour en France dans son petit village de 5 000 habitants (Flayosc, Var), il décide de célébrer tous les lundis soir une messe en l’honneur de Marie qui défait les nœuds. Alors qu’il comptabilise entre 2 et 5 paroissiens lors des eucharisties de semaine, 12 personnes sont là dès la première célébration. Le « bouche à oreille » fonctionne déjà. Pour autant, le culte se développe peu. Le Père de Joigny ne se décourage pas, continue sa messe hebdomadaire et surtout fait de la publicité pour la neuvaine. C’est alors que son évêque, Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, le nomme à l’été 2015 à la paroisse toulonnaise de l’Immaculée Conception.
– « Monseigneur, comment fait-on pour ériger un sanctuaire ? »
– « Il faut m’en faire la demande » lui répond l’évêque.
– « Alors, je vous le demande ! »
Et les démarches sont lancées ! Il faut trouver un lieu adéquat dans l’église, un autel pour déposer la statue de Marie et rafraîchir les peintures des piliers de la nef : en blanc et en bleu ! Tous les paroissiens se mobilisent et tout est prêt pour la bénédiction du sanctuaire qui a lieu le 12 février 2018, devant une église pleine de pèlerins et en présence de Mgr Dominique Rey.
Un sanctuaire de Marie qui défait les nœuds en France vient de naître. Marie est chez elle.
Prière à Notre-Dame qui défait les nœuds
“Vierge Marie, Mère qui n’avez jamais abandonné un enfant qui crie au secours, Mère dont les mains travaillent sans cesse pour vos enfants bien aimés, car elles sont poussées par l’Amour divin et l’infinie Miséricorde qui déborde de votre cœur.
Tournez votre regard plein de compassion vers moi. Voyez le paquet de “nœuds” qui étouffent ma vie. Je confie aujourd’hui le ruban de ma vie dans tes mains, et ce nœud qui est source de tant d’angoisse dans ma vie.
Au nom de Jésus, Mère toute puissante, et par votre pouvoir d’intercession auprès de Dieu, je vous supplie de défaire ce nœud. Pour la gloire de Dieu, je vous demande de le défaire et de le défaire pour toujours.
Notre dame qui défait les nœuds, priez pour moi. Amen”
Sanctuaire Notre-Dame des Grâces à Cotignac
Marie
Les 10 et 11 août 1519, la Vierge Marie tenant l’Enfant Jésus dans ses bras apparaît à Jean de la Baume. A ses côtés se tiennent l’Archange Saint Michel et Saint Bernard de Clairvaux.
Elle lui dit:
“Je suis la Vierge Marie. Allez dire au Clergé et aux Consuls de Cotignac de me bâtir ici même une église, sous le vocable de Notre-Dame de Grâces et qu’on y vienne en procession pour recevoir les dons que je veux y répandre.”
Joseph
Un lien privilégié existe entre le diocèse et saint Joseph. Le sanctuaire de Saint Joseph du Bessillon, rappelle la présence discrète et l’intercession efficace du père adoptif de Jésus.
En 1660,à un humble berger il réserva l’une de ses rares apparitions, pour le désaltérer. Lui désignant un gros rocher, il dit simplement : “Je suis Joseph, enlève-le et tu boiras”.
Saint Joseph nous invite à pèleriner vers lui. Par sa foi et son abandon à la volonté de Dieu, dans les moments aussi difficiles que d’accueillir Marie dans sa maison ou la fuite en Égypte
pour sauver Jésus des mains du roi Hérode, il est un modèle imminent de tout chrétien. On l’invoque aussi comme patron de la bonne mort, lui qui, selon une très antique tradition, mourut assisté dans ses derniers moments par Jésus et Marie.
Venez… il vous attend
Pèlerin ou visiteur, venez et voyez…
Un « Témoin du Jubilé » vous accompagnera afin d’entrer dans une pâque nouvelle avec Notre Dame de Grâces. À partir d’une vidéo retraçant l’épopée spirituelle, historique et culturelle de ce lieu béni, vous serez introduit au sens de la démarche.
Parcours des Saints et de Notre-Dame de Grâces
Beau et saisissant, priant et « nourrissant », ce Parcours du Jubilé, à la fois artistique et catéchétique, vous conduira d’une pergola à l’autre, symbolisant chacune un don du Saint-Esprit, ceux- ci nous étant donné pour vivre des Béatitudes et nous sanctifier. Chaque demeure abrite des saints contemporains, proches de nous mais déjà arrivés, sous le souffle du Paraclet, au terme du Pèlerinage. Tous les saints nous conduisent à Notre Dame, leur Mère et leur Reine.
Les Saints du Jubilé
Les saints, bien que pécheurs comme nous, ont laissé le Saint-Esprit, à travers ses sept dons, s’emparer progressivement de toute leur vie afin de vivre des Béatitudes. Ainsi, ils illustrent de façon visible Celui qui agit en nous de façon invisible.
Voici ceux que nous pourrons découvrir, prier, aimer et choisir comme compagnons de route lors de cette démarche jubilaire.
1. Don de crainte – béatitude des pauvres de cœur :
- Bx Charles de Jésus (1858 – 1916). « Mon Père, je m’abandonne à Toi, fais de moi ce qu’Il te plaira, quoique tu fasses je te remercie… »
- Ste Elisabeth de la Trinité (1880 – 1906). « O mon Dieu, Trinité que j’adore, aidez-moi à m’oublier entièrement pour m’établir en vous … »
- Ste Gemma Galgani (morte à 25 ans, en 1903). Laïque, servante du Seigneur, unie à la Passion, les stigmates, grâce d’abandon total.
2. Don de conseil – béatitude des doux :
- Bx Pier Giorgio Frassati (1901 – 1925 ). St patron de la jeunesse, laïque chrétien dans le monde, sachant discerner où la charité l’attend.
- Ste Jeanne Beretta Molla (1962). Médecin, mère de famille. Elle discerne qu’elle doit être prête à offrir sa vie pour son enfant.
- Bx Marcel Callo (1921 – 1945)
3. Don de science – béatitude de ceux qui pleurent :
- St Padre Pio de Pietrelcina, uni à la passion du Christ, le sacrement du pardon est une part centrale de son ministère
- St Damien de Molokai. « Pleurez avec ceux qui pleurent ». Il sacrifie sa vie pour les lépreux de Molokaï.
- Bx père Jerzy Popielusko (1950- 1984).
4. Don de force – béatitude des affamés et assoiffés de justice :
- St Maximilien-Marie Kolbe (1894 – 14 aout 1941 à Auschwitz). Cordelier, théologien de l’Immaculée, il offre sa vie pour un condamné.
- Bx Karl Leisner (1915-1945). Jeune, clandestinement ordonné à Dachau.
- St José Luis Sanchez del Rio(1913-1928). Enfant martyr parmi les Christeros du Mexique
5. Don de piété – béatitude des miséricordieux :
- Ste Mère Teresa (1910 – 1997). Prix Nobel de la Paix. Fonde les Missionnaires de la Charité.
- Ste Faustine (1905 – 1938). Apôtre de la miséricorde.
- ste Joséphine Bakita (1869 – 1947). Sa bonté gagne le cœur de ses persécuteurs.
6. Don d’intelligence – béatitude des cœurs purs :
- Sts Louis (1823 – 1894) et Zélie (1831 – 1877) Martin.
- Ste Thérèse Bénédicte de la Croix (1891-1942 à Aushwitz). D’origine juive, devenue carmélite.
- Ste Maria Goretti (1890 – 1902). Son martyr de la virginité gagnera la conversion de son assassin.
7. Don de sagesse – béatitude des artisans de paix :
- St Jean-Paul II (1920 – 2005). Artisan de paix à travers ses voyages.
- Bse Chiara Luce Badano (1971-1990). Engagée chez les Focolaris, pour l’unité.
- Bx père Marie-Eugène de l’EJ (1894 -1967). Carme, fondateur de l’Institut ND de Vie.
De gauche à droite, en partant du haut : Pier Giorgio Frassati, Padre Pio de Pietrelcina, Maximilien-Marie Kolbe, Louis et Zélie Marin, Mère Teresa avec Jean-Paul II, Charles de Jésus
Ainsi, le Parcours s’achèvera par la découverte de panneaux vous permettant de suivre le dévoilement progressif du Mystère de Marie révélé par l’Église, à partir de la Sainte Écriture et de la Tradition.
Ce Parcours est une prière et un moment de contemplation. L’essentiel est de se convertir et d’approfondir notre foi. Il disposera ainsi les pèlerins et les touristes qui le désirent, à recevoir les sacrements et renouveler leur consécration baptismale.
Cette Démarche pourra se faire seule, en famille, en paroisse, en association, … une ou plusieurs fois.