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MARS !

Mars ! Mois majeur dans notre liturgie puisque vécu généralement sous le signe du Carême ; ce temps qui nous est imparti pour réfléchir sur le sens de notre existence  après qu’il nous ait rappelé, le Mercredi des Cendres, que nous étions « poussière et retournions en poussière  » ! Le Carême nous invite à commencer les réformes de notre propre vie, en opérant un travail sur soi, un examen sans complaisance pour nous inciter à nous dépouiller de tout ce qui nous encombre dans notre quotidien, pour apprendre à ne plus côtoyer que l’essentiel !

Dieu nous invite à sortir de nous-mêmes pour aller vers Lui et vers les autres. Ce chemin nous conduit à rechercher le silence, à apprendre à rester seuls, à se taire, à abandonner notre orgueil, et ne pas nous contenter de notre médiocrité. Ainsi, notre volonté mise à l’épreuve pour atteindre ces objectifs voudra faire appel à une aide tout aussi précieuse : « La prière » ! Elle est un puissant levier qui demande cependant un effort pour se mettre en présence de Dieu, nous aider à endiguer le tourbillon de nos pensées, des angoisses qui nous assaillent. Nous connaîtrons la tentation d’abandonner nos efforts pour faire autre chose, alors qu’il nous faut nous abandonner nous-mêmes en confiant le relais à l’Esprit Saint. Durant ce mois nous poursuivrons notre marche vers Pâques en vivant nos résolutions de Carême, tout particulièrement celle du « partage », qui de nos jours, lui donne sa pleine et entière signification : « avoir quelque chose en commun avec quelqu’un, avec d’autres » !

Ce mois s’éteindra avec la grande fête des Rameaux ! fête très populaire marquée d’une joie fugitive mais rassurante, tant les rameaux de buis et d’olivier sont les signes protecteurs qui prennent place dans chacune de nos maisons. C’est ce jour là que tout commence par l’ouverture de la semaine la plus importante de l’année : « la Semaine Sainte« . Jésus prend possession de nos cœurs et de nos âmes en nous appelant à le suivre jusqu’au bout. Dominique

« Mon Dieu, source sans fond de la douceur humaine, je laisse en m’endormant couler mon cœur en Vous, comme un vase tombé dans l’eau de la fontaine et que vous remplissez de Vous-même sans nous. En Vous demain matin je reviendrai le prendre plein de l’amour qu’il faut pour la journée. Ô Dieu, il n’en tient guère hélas ! Vous avez beau répandre vos flots en lui, jamais il n’en garde qu’un peu. » Prière de Marie Noël 

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