Octobre ! Un mot à la résonnance particulière significative à la fois de la reprise et de l’arrivée de l’automne ; alors que les derniers feux de l’été s’attardent sur les vendanges, la nature commence à s’assoupir, seule la vigne se révèle avec ses couleurs flamboyantes.
Ainsi, la vie au quotidien reprend ses droits avec son train d’exigences, d’obligations, dont celle, pour tout un chacun, de savoir ignorer le tumulte pour se retrouver face à soi-même, pour un temps de relâche pour mieux réagir et repartir vers de nouvelles priorités.
Avec humilité nous savons que seuls, nous ne pouvons que bien peu, voire rien ! Notre recours de chrétiens est donc toujours orienté vers la prière ; c’est vers elle que notre foi nous porte car nous avons confiance : son aide, son soutien ne se démentent jamais. Et durant ce mois, bien des intentions de prières s’offrent à nous, tout particulièrement avec Notre Dame du Rosaire. Le chapelet pourrait être notre compagnon de ce mois, nous rappelant qu’à son origine, au Moyen Age, les familles, les communautés, possédaient une statuette de la Vierge sur la tête de laquelle on déposait une couronne de roses. Cette coiffure florale a induit le mot chapeau (chapel en vieux français). Le soir, une prière était dite à partir de chaque rose, ce qui donnera le Rosaire.
L’évènement de ce mois … »la semaine missionnaire mondiale » retiendra notre attention avec cette définition qui peut interpeler chacun : « la mission universelle commence au pas de notre porte, au parvis de mon église avant de s’étendre plus loin ». Nous quitterons Sainte Thérèse en faisant nôtre le conseil qu’elle suivait pour ne pas se laisser aller à la tristesse au milieu des épreuves : « soyez toujours joyeux ».
Dans le monde tourmenté d’aujourd’hui, la prière est essentielle pour nous préserver des excès et maintenir notre vigilance, elle est aussi notre refuge. Le choix de nos prières varie, mais nous apprécions toujours de revenir sur celles qui nous semblent les plus marquantes, comme celle trouvée sur une religieuse assassinée en Algérie :
« Vis le jour d’aujourd’hui, Dieu te le donne, il est à toi. Vis-le en Lui. Le jour de demain est à Dieu, il ne t’appartient pas. Ne porte pas sur demain le souci d’aujourd’hui. Demain est à Dieu : remets-le Lui. Le moment présent est une frêle passerelle : si tu le charges de regrets d’hier, de l’inquiétude de demain, la passerelle cède et tu perds pied. Le passé ? Dieu le pardonne. L’avenir ? Dieu le donne. »