» Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. « |
Il est venu ; il va revenir. Voilà, ramassée en une courte phrase, toute l’espérance du temps de l’avent. En Suède, où je vis, il existe un lieu qui symbolise cette attente : c’est le monastère syriaque-orthodoxe de la Sainte-Croix, que j’ai eu la chance de visiter. Voici son histoire : trois jeunes Suédois d’origine syrienne, sans se connaître, décident de commencer leur noviciat en Syrie pour devenir moines. Il n’y a pas encore de monastère en Suède.Quand le père abbé voit ces trois jeunes qui viennent de Suède, il décide, après leur temps de formation en Syrie, de les renvoyer dans leur pays. Ils devront y fonder la vie monastique ! Mais où s’installer ? Entre deux villes où se trouvent des paroisses syriaque-orthodoxes, ils découvrent une route secondaire. C’était autrefois la route principale, mais à l’ouverture de l’autoroute, elle a été déclassée. Il y a au bord de cette route secondaire, un motel-station-service abandonné. C’est là qu’ils décident de fonder. C’est là que se trouve maintenant leur monastère.C’est l’invitation de ce temps de l’avent. Voir au-delà des apparences, comme nous y invite l’Évangile. Cette route, apparemment secondaire, ce lieu abandonné, ce qui semblait pour beaucoup mort, est aujourd’hui un lieu de vie, un lieu de louange, d’action de grâce. « Redressons-nous et relevons la tête. »* Il est venu, il va revenir. L’espérance, c’est l’esprit d’aventure de la foi qui nous fait voir tout autour de nous les possibilités de la vie qui surgit. |