Qu’il vive !« Jésus s’écria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! » Le mort sortit… Jésus dit : « Déliez-le et laissez-le aller. » »Évangile selon st Jean 11, 43-44 |
Notre ami Jean-Luc, un ancien légionnaire, vivait dans la rue à Marseille, tourmenté par son passé où plusieurs fois il avait dû tuer. La nuit, de terribles angoisses assaillaient son cœur.Un jour, une petite sœur ouvre sa bible et lui lit ces paroles du prophète Isaïe : « Quand vos péchés seraient comme l’écarlate, comme neige ils blanchiront ; quand ils seraient rouges comme la pourpre, comme laine ils deviendront. »* Nous expliquons à Jean-Luc que le pardon de Dieu a ce pouvoir incroyable d’effacer ses crimes, qu’il n’en restera aucune trace et que son cœur pourra retrouver la paix. Jean-Luc écoute cette bonne nouvelle inimaginable. « C’est vrai, ma sœur ? C’est vrai ? Alors je veux me confesser ! » Aussitôt, nous fixons une date pour monter avec lui à la basilique de Notre-Dame-de-la-Garde. Le jour venu, pendant le trajet de bus, Jean-Luc se montre nerveux et impatient. Tandis qu’il se trouve dans le confessionnal, nous intercédons de tout notre cœur pour que tout se passe au mieux et qu’il reçoive une grande grâce de délivrance. « Viens des quatre vents, Esprit, souffle sur ce mort, et qu’il vive ! Qu’il vive ! »** Quand il sort, un rayon de lumière danse dans la pénombre tant son visage est radieux. Notre ami est libéré de son poids de mort, il est ressuscité dans son cœur, et ne peut s’empêcher de crier tout fort sa joie dans la basilique : « Mes sœurs, c’est fini, le curé m’a dit que Dieu m’a pardonné, que ma vie peut recommencer ! » Croyons-nous que la miséricorde de Dieu est plus forte que tous nos péchés ? Que l’amour est plus fort que la mort ? Petite Soeur Gabrielle de Béthune |