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OCTOBRE

L’été vient de tirer sa révérence après qu’il ait cependant joué les prolongations rendant plus acceptable la rentrée, avec son cortège d’obligations ; celles avec lesquelles il faut jongler pour répondre aux désirs et exigences tant du quotidien que de chacun. Des évènements peu communs ont marqué cette rentrée tels les catastrophes climatiques inédites avec leurs tragiques conséquences sur les hommes et sur la nature ; les évènements latents, politiques, sociaux, économiques, mais il en est un que l’on peut assortir de tous les superlatifs, d’ailleurs qualifié de planétaire, venu illuminer l’aube de l’automne, qui nous fait entrer dans une dimension de nature à ouvrir la porte de la réflexion de chacun, quant à l’attitude face à son prochain, surtout lorsque celui-ci est étranger ! Quel regard poser sur l’autre lorsque ce dernier a franchi les frontières dans l’espoir de trouver sous notre ciel clément, un monde meilleur ? Un évènement qui,  dans notre société actuelle, n’a pu laisser personne indifférent : participant ou spectateur, chacun a entendu, compris et peut être accepté le message du Pape sur la situation des migrants. Cette volonté, cette détermination du Pape François a offert l’mage d’un homme humble, au visage de la pauvreté, semblant accessible à tout un chacun, venu rendre visite comme à la maison  ainsi que l’a souligné Monseigneur Aveline. L’extraordinaire était palpable, présent ; la communion évidente ressentie, manifestée dans la participation unanime d’une foule délestée de tout signe distinctif pour n’offrir qu’un seul visage de l’Eglise : celle ouverte à tous, accueillante et solidaire, capable de vivre la fraternité dans un rassemblement heureux. Que le souvenir spirituel et chaleureux de cette rencontre perdure dans le coeur de tous ceux qui dans un même élan ont communié à cette rencontre inoubliable. Qu’au-delà des rives de Marseille, la Bonne Mère veille toujours sur les eaux et ceux qui leur confient leur vie.

Dominique

 

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