J’ai un problème. Je suis impatient et je suis inquiet de nature. Autant dire que dans la salle d’attente du médecin, je vis toujours un moment désagréable. Je suis entouré de gens qui sont malades, je ne sais pas trop ce que le médecin va me trouver et, en plus, il va falloir courir chez le pharmacien, rester alité en attendant que ça se passe. Encore une autre attente. L’angoisse… de quoi sera fait demain ?
Le temps de l’avent est bien une attente, mais, ouf ! une attente heureuse. Avec un peu de chance, dans cette salle d’attente de Noël, je suis entouré d’une communauté qui me porte et qui me permet de vivre des instants de communion. Je sais ce qui va se passer de l’autre côté de la porte : je vais rencontrer le Christ, le meilleur des médecins, qui me guérira de toute maladie, qui me libérera de mon impatience et de mon inquiétude. Je vais courir, mais courir pour aller à la crèche, comme les bergers, et pour annoncer la bonne nouvelle du Sauveur descendu parmi nous.
Cette attente est une attente unique, à nulle autre pareille ; une attente pleine d’espérance et de confiance. Le Seigneur est bien venu il y a deux mille ans dans notre chair ; il vient encore aujourd’hui dans nos vies, et son retour est tout proche. Mais d’ailleurs, est-ce que j’attends vraiment son retour ? C’est une autre question… Vivons déjà les quelques jours qui nous séparent de Noël dans cet esprit de joie, d’espérance et de libération.