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Loué sois-tu Seigneur pour frère Feu

Loué sois-tu Seigneur pour frère Feu par lequel tu illumines la nuit, il est beau et joyeux et robuste et fort…

Saint François d’Assise. Cantique de Frère Soleil.

Déjà la moitié de l’année écoulée….cela va si vite qu’il semble que le souffle de notre vie, en perpétuel mouvement, n’autorise plus que vitesse et précipitation sans plus qu’aucun répit ne prenne le pas ! Le temps s’écoule sans que nous n’y prenions garde tant nous disposons de moyens de notre ère moderne qui précède sans limite la  réalisation de toutes nos aspirations. Ainsi spectateurs que nous sommes, nous observons le monde en direct, au milieu de nos propres préoccupations ; nous tendons l’oreille sans approfondir : nous n’avons plus le temps de la réflexion, tout simplement, le temps de nous poser. Hier nous étions dans la joie de la Résurrection du Christ, aujourd’hui, d’un bond de cinquante jours, nous nous préparons à accueillir l’Esprit de Pentecôte, promesse de Jésus Christ faite aux Apôtres ; force et don donnés à tous les hommes. Nous avons rendez-vous avec lui, il est une respiration qui nous met en mouvement pour être missionnaires là où nous sommes ; dans notre environnement, notre quotidien. Il est notre compagnon de tous les instants, présent mais invisible, discret mais efficace, il est un guide pour accompagner nos décisions, nos actes dans notre vie de chrétien. N’hésitons pas à lui demander de nous donner le discernement en restant modestement à notre place, dans le calme et le silence de la prière. Rappelons-nous que le don de l’Esprit Saint est le souffle qui anime nos vies.  Dominique.

 

Au rythme de Dieu

Seigneur, je viens te demander la grâce de la patience. Je voudrais retrouver un peu le sens de la nature et le sens des rythmes, accepter que les moissons aient besoin de soleil et que les réponses aient besoin de réflexion et de repos. Je voudrais accepter qu’il faille neuf mois pour que naisse un enfant, accepter sans récriminer les délais qu’impose la nature des choses, accepter finalement, de vivre dans ta création et non point dans la mienne. Ô Seigneur, donne-nous d’aimer ce déroulement fastidieux et fécond des jours et des saisons, ce mûrissement interminable des fruits et des paroles. Donne-moi d’attendre que vienne la patience. Paul Géres

 

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