« On est seulement ce que l’on peut, On est rarement ce que l’on croit, Et sitôt on se pense un Dieu, sitôt on reçoit une croix : Et la vie est si fragile !… » Luc de Larochellière
Inexorablement, le temps poursuit sa course, malgré que chacun s’entende à reconnaître qu’il passe trop, voire de plus en plus vite ( certes suivant les tranches d’âge dans lesquelles on se situe )… les grands moments liturgiques se succèdent sans que nous n’ayons le loisir d’en prendre pleinement conscience ou encore la mesure, tant on est déjà dans dans l’instant d’après avant que le précédent ne soit terminé ! C’est le mouvement perpétuel toujours en action dont les rouages semblent s’être enrayés dans le curseur « pose » rendant toute maîtrise impossible. Alors chacun s’adapte pour suivre le rythme ; et c’est dans ce tourbillon que le premier jour de ce mois nous offre une belle et éclatante fête : celle de tous les saints. Que de joie dans le ciel ; c’est un bonheur que tous les saints veulent nous faire partager en nous invitant à nous réjouir avec eux. Venus de tous les horizons, ils sont animés d’un même amour de Dieu pour lequel ils n’ont été qu’obéissance. Certes ils ne sont pas nés saints, ils le sont devenus alors même qu’ils étaient des gens comme nous : imparfaits, ayant subi les épreuves de la vie. Ils avaient seulement cette joie et ce bonheur que Dieu accorde à tous ceux qui acceptent de faire sa volonté. Nous retiendrons que cette fête nous rappelle la vocation universelle à la sainteté en même temps que nous pouvons, à tout moment, nous rapprocher d’eux tant ils sont liès à notre quotidien et intimement mêlés à nos vies. Le calendrier nous les remet tous les jours en mémoire, sans oublier ceux que nous invoquons pour nous protéger des maladies et des catastrophes. Ils sont confondus dans la sainteté, silencieux, mais ils sont là. Ce sont des amis qui nous entraînent vers le chemin du ciel et répondent toujours à nos sollicitations.
Le lendemain le 02 novembre, la joie cèdera la place au recueillement que nous vivrons en esprit et en prière avec ceux que nous avons aimés dont la présence n’est plus visible mais dont nous savons combien leur soutien à notre endroit reste sans faille. Prions avec et pour eux, nous le leur devons bien, eux qui continuent de nous aimer et de nous accompagner. Dominique