« Le peuple a vu se lever une grande lumière »
En Terre sainte, dans la partie juive et israélienne, on attend encore le Messie de manière passionnée et bouillonnante. Tandis qu’on voit, au coin des rues, l’effigie d’un rabbin mort il y a peu et qui est considéré comme le Messie tant attendu par quelques fidèles, d’autres parlent politique. Finalement, on peut avoir une idée de ce que les Juifs vivaient déjà il y a deux mille ans avant que Jésus ne naisse.
En ce temps de l’avent, cette attente juive du Messie prend une couleur particulière. Est-ce que je l’attends vraiment ? Sa venue, il y a deux mille ans, dans notre chair, que signifie-t-elle aujourd’hui pour moi ? Outre les préparatifs de la fête, comment est-ce que je me prépare à la venue du Sauveur ? Il faut donc retrouver un peu de cette attente heureuse, vivre de cette excitation qu’ont les enfants quand ils savent que l’ami tant attendu va bientôt sonner à la porte pour passer un après-midi plein de jeux et de rires avec eux.
Ce travail de préparation est donc spirituel : il se fait dans la prière. Mais les préparatifs nous plongent aussi dans une méditation de la Parole de Dieu : je crois que le Messie vient, mais quelles sont les promesses qui me font vibrer ? Sa douceur, son salut, sa présence, ses paroles de réconfort ? Retrouvons d’urgence une attente toute passionnée et bouillonnante, retrouvons la joie de l’attente.