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Le pardon est entier, sans objet ni condition

« Le pardon est entier, sans objet ni condition : c’est pour cela que Pardonner est si difficile ! »                                           

 

              Mars ! dès ses premiers jours, nous fait entrer en Carême par le « Mercredi des Cendres » symbole choisi de notre fragilité et rappel de ce que nous sommes et de ce qui nous attend. Nous nous mettons en route pour quarante jours ; le même temps que celui suivi par Moïse dans le désert à la suite de Jésus. C’est un long chemin à parcourir pour espérer trouver la conversion au terme de ce temps au cours duquel nous demandons au Seigneur, de nous donner un coeur et un esprit nouveaux pour nous entraîner dans la montée vers le but ultime : « La Résurrection ». Quarante jours pour nous interroger sur les motivations qui nous conduisent à mettre en oeuvre, le partage, le jeûne, la prière ; quarante jours pour apprivoiser  le désert, lieu de la tentation, de l’épreuve, mais aussi et surtout, notre propre désert ; quarante jours à vivre face à face avec nous-mêmes avec plus ou moins de complaisance, de vérité, envers ce que nous sommes et ce que nous souhaitons devenir après la traversée de ce temps retenu pour la prière, la réflexion et l’écoute de la Parole de Dieu, sans oublier de lâcher prise en nous dépouillant de tout ce qui nous encombre : certitudes, intolérance, chères habitudes, pour laisser place à une réflexion sans concession en apprenant à rester seuls devant Dieu, en écoutant sa Parole pour un examen de conscience sans faux semblant. Si vivre le Carême est une affaire personnelle, elle peut aussi être une affaire de vie au coeur de notre communauté, de notre paroisse, lieu de partage et d’accueil, lien fondamental pour la vie des chrétiens.

Dominique

 

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